Jeanne mène une vie de famille sans histoire. Elle est femme et elle est mère, une grande maison, un mari dans les affaires. Mais Jeanne manque d’air. Pourquoi a-t-elle ce trou, là, dans la poitrine, qui lui donne la cruelle impression de passer à coté d’une partie de sa vie ? Elle chausse ses baskets, et elle se met à courir. Jeanne se régénère. Elle voudrait tout voir, profiter d’un rien, ne plus vivre pour avoir, mais pour projeter d’être.

Chaque sortie fait ressurgir un flot de souvenir. Elle recoud ses blessures invisibles et avance dans une nouvelle vie.

Ce livre poétique, émouvant, réjouissant et résolument positif raconte une renaissance par le sport. La course est un prétexte, une métaphore.

Le principal c’est de faire un pas et de recommencer.